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Considérécomme le meilleur moniteur de fréquence cardiaque sur diverses plateformes en ligne, le moniteur de fréquence cardiaque Garmin garantit que votre séance d'entraînement est de qualité et non de quantité. Le module est composé d'un plastique très souple et d'une sangle en tissu doux qui fait le tour de votre dos.
Ledéclin des lecteurs optiques est un fait, et la preuve en est que de moins en moins d'ordinateurs portables les intègrent, et en fait, même les boîtiers de PC de bureau sont souvent dépourvus de baies de 5.25 pouces pour installer ce type d'unités. Cependant, si vous avez un ordinateur portable qui en intègre toujours un, nous allons vous montrer ci-dessous
Pourfaire de belles photos, je pense qu’il est utile de savoir comment marche un appareil photo.Dans cet article, je vous expose ses composants principaux et comment ils fonctionnent les uns avec les autres.Ne vous inquiétez pas : je ne compte pas plonger dans le très technique.Il s’agira juste de comprendre comment un appareil photo capture des images, et ce qui fait la
Aprèsl'onduleur, j'ai un compteur digital de kW que le panneau produit et qui sont consommés (pas de revente vers ES). Ce compteur possède une sortie normalisée de type S0, mais c'est au delà de mes compétences pour la relier au raspberry. Il existe une interface toute faite compatible Domoticz, mais le prix est assez élevé. Les compteurs d'énergie de type OWL
3 92% ont un avis positif sur le service client d'Optical Center. avec les attentes des clients. Ainsi, Optical Center a mis à la disposition des internautes plusieurs moyens de communication avec le service client: téléphone, email, dialogue en direct. 4. 93% apprécient l'ergonomie du site internet en ligne.
nonton film miracle in cell no 7 korea. l’Astrophoto au grand angle pour photographier la Voie Lactée, c’est pas bien compliqué. Un trépied et votre reflex suffisent. Mais pour le ciel profond ça devient beaucoup plus technique avec les montures, objectifs etc. Justement aujourd’hui je vais m’attarder sur les capteurs et autres appareils spécialisés qui existent pour le ciel profond. J’aimerais remercier Damien de m’accorder cet article invité, c’est toujours un plaisir de parler d’astronomie et de photo ! Justement, mon Blog est sur le domaine de la photo, et le lien est là si ça peut en intéresser certains ? L’Astrophoto avec un appareil photo numérique, ou APN Un astronome amateur qui veut commencer l’Astrophoto aura intérêt à se procurer un APN, et en particulier un reflex. En effet le reflex propose de nombreux avantages comme la pose longue, des capteurs très qualitatifs, et des adaptations très aisées sur les instruments astronomiques. Ainsi que le format RAW. Avec un APN reflex installé sur un instrument astronomique, un problème vient se poser. En effet il faut pouvoir déclencher sans toucher l’appareil, au risque de provoquer de micro vibration qui flancheront toutes vos photos. Il y a donc la solution du retardateur, nos doigts ont le temps de se retirer avec que la pose démarre. Et il y a la solution du déclencheur souple, beaucoup plus pratique, et peu coûteuse. Il y a aussi des télécommande qui fonctionne avec un signal infrarouge. Certains appareils sont fournis de base avec un logiciel, qui permet de contrôler l’appareil branché sur un ordinateur, via leur liaison USB. Mais en général la pose Bulb, qui permet une pose indéfinie, n’est pas disponible. Le site Magiclantern propose un software à installer sur l’APN, qui inclut un intervallomètre. Ce qui peut être très pratique, et il est gratuit. Mais attention son installation sur votre appareil fera sauter la garantie de celui-ci. Le wifi sur les modèles récent peut aussi permettre de commander son APN depuis un ordinateur, sans connexion filaire. Le problème des batteries Les APN aujourd’hui sont capable de tenir pendant longtemps avec une seul charge. Mais évidemment, l’Astrophoto se fait en extérieur pour la plupart des cas , et de nuit, qui signifie dans le froid. Et le froid a une fâcheuse tendance à faire baisser l’autonomie d’une batterie. c’est pour cela qu’une utilisation restreinte des écran est conseillée pour l’Astrophoto. n’hésitez pas à avoir une batterie supplémentaire avec vous, on n’est jamais trop prudent. Si vous avez des problèmes avec l’autofocus en Astrophoto, je vous conseille d’aller voir ceci, un outil très pratique qui va vous indiquer si vous mise au point est bonne ou pas. Les capteurs des APN Les dimensions des capteurs jouent un rôle important. En effet les capteurs APS-C, plus petits que les Pleins Formats, offrent ce qu’on appelle le facteur de crop. Ce facteur multiplie de fois le zoom » d’un capteur APS-C comparé à un plein format, car les APS-C sont plus petits. Le capteur plein format fait rêver certes, même si il ne bénéficie pas du facteur de crop variation de l’angle de vue en fonction de la taille du capteur. Mais il faut tout de même faire attention à l’optique qu’on ajoute dessus, qui se doit d’être de qualité elle aussi. La question de quel est le meilleur boitier » revient souvent, mais en réalité tous les boitiers reflex sont à égalité car ils possèdent tous les modes et réglages essentiels à l’astrophoto, que sont le mode B bulb, où la vitesse d’obturation dépend de la durée où vous laissez votre doigt appuyé sur le déclencheur, le mode manuel, le format RAW, etc. Quelque chose à ne pas oublier d’enlever par contre, c’est le stabilisateur, qui sert à rien sur trépied. Pendant longtemps, les capteur CMOS de chez Canon étaient en avance comparé aux autres marques, pour leur qualité d’image en pose longue. Mais tous les reflex aujourd’hui sont d’excellente qualité pour les besoins en Astrophoto. Certes certains ont des montées en ISO moins bruités, ou d’autres micro avantages, mais ça relève du chipotage. Tous sont capable de délivrer de très bons résultats en astrophotographie. Le capteur EMCCD L’électronique associée à un capteur génère ce qu’on appelle un bruit de lecture. La particularité des capteur EMCCD est d’amplifier le signal, avant l’introduction de ce bruit, le rendant négligeable. En Astrophoto, c’est ce bruit de lecture qui nous empêche de réaliser plein de poses courtes. Ce capteur, le EMCCD pourrait donc permettre de multiplier des poses très brève. Permettant ainsi de figer plus efficacement des imageries planétaires, et en ciel profond limiter les erreurs d’autoguidage, qui contraignent la qualité du rendu final. Les caméra CCD Cet appareil qui n’a de caméra que le nom merci à l’anglicisme , prend effectivement seulement des images. C’est un appareil qui était utilisé en Astrophoto bien avant les APN, dans les années 90. C’est un objet étrange en effet, il n’y a ni bouton, ni écran, ni objectif. Juste un capteur protégé par un hublot. Un corps en métal le compose en général, contenant des ventilateurs pour refroidir l’appareil lors des poses. Une caméra CCD ne s’utilise qu’en étant branché à un ordinateur. C’est sur l’ordinateur que l’utilisateur va transmettre les ordres à l’appareil, et récupérer les images. Le logiciel utilisé a toutes les fonctions d’un APN, avec en plus un intervallomètre, permettant la configuration de série de poses. Les poses d’une caméra CCD peuvent aller jusqu’à quelques dizaines de minutes. La caméra CCD est l’appareil de choix des Astro-photographes expérimentés Les poses pouvant être très longues, la ventilation d’une caméra CCD va refroidir l’appareil. mais là vient se poser un problème. Quand un corps est porté à une température inférieur à celle de l’air qui l’entoure, l’humidité que celui ci contient vient se condenser à sa surface. Heureusement le capteur n’est pas à l’air libre, il est protégé dans une enceinte hermétique à l’air extérieur. Les caméras CCD sont souvent équipées d’un obturateur mécanique, servant à protéger le capteur de la lumière pendant la lecture d’une image. Ces obturateurs descendent rarement en dessous de 1/100 de seconde. Caméra CCD en noir et blanc Source Les caméras CCD, sont souvent proposées en version monochrome. Ces versions monochromes s’accompagnent de filtres couleur permettant des nuances de gris différentes selon le filtre. Mais pourquoi en monochrome ? c’est vrai que ça peut paraître étrange au XXIème siècle de trouver des capteurs noir et blanc. Mais l’atout est cruciale et on voit ça à la fin de cet article. Une fois qu’une pose est terminée, les données sont envoyés à l’ordinateur connecté, pour un temps de lecture d’environ 3 à 10 secondes. Tout dépend du nombre de photosites ou mégapixels que possède la caméra. Les caméra CCD possèdent des fonctions intéressantes comme le Binning », qui consiste à assembler pendant la lecture d’une image le contenu de photosites adjacents en photocites virtuels de plus grande taille. Ce système permet d’amplifier le signal lumineux, reçu par les photosites virtuels. Cette méthode est utile pour capter des signaux très peu lumineux du ciel profond. Il y le fenêtrage aussi, qui consiste à faire effectuer la lecture qu’avec une partie restreinte du capteur. Cette fonction permet de garder dans le champ seulement un astre qui nous intéresse, ce qui peut être pratique dans le cas où les focales que vous avez ne sont pas assez grandes. L’Astrophoto avec une caméra vidéo astronomique ? Les caméras vidéo astronomique, justement comme leur noms l’indiquent, sont des caméras servant à réaliser des vidéos. Ces appareils sont très utiles pour lutter contre les turbulences car fonctionnant sans poses longues et pour l’observation planétaire. La plupart de ces caméras enregistrent des vidéos en couleur, mais beaucoup d’astronomes et Astrophotographes préfèrent les versions monochromes. La couleur peut servir pour Mars, Jupiter et Saturne, mais demeure inutile pour les autres corps de notre système solaire. Le capteur monochrome peut être accompagné par des filtres rouge vert ou bleu. Il y a une particularité à ne pas oublier ces appareils étant des caméras vidéo, on ne peut dépasser un temps de pose supérieur au nombre d’images par seconde. Exemple 1/30 de seconde pour 30 images par seconde. Que choisir entre caméra CCD et un Reflex ? Les Reflex d’aujourd’hui permettent de rendre accessible l’Astrophoto à tout le monde, avec un rapport qualité prix très intéressant. En effet les Reflex s’adaptent parfaitement entre vie courante et astronomie. Et ils utilisent de grands capteurs plus grands que ceux des caméra CCD pour les mêmes gammes de prix . Et ils ont cet avantage d’être totalement autonomes, sans ordinateur ni branchements. Mais les caméras CCD demeurent les appareils astronomiques par excellence, grâce à leur capteur monochrome très sensible. Et la sensibilité du capteur est un atout crucial pour le ciel profond. Le capteur monochrome est différent du capteur couleur, il parvient à capter 30 à 80% des photons qui l’atteignent. Comparé au capteur couleur où c’est environ 30%. Certes les APN ont des capteurs plus grands que ceux des caméras CCD à gamme égale, mais ce qui compte le plus en ciel profond, et en Astrophotographie en général, c’est la sensibilité du capteur. Je pense avoir fait le tour de la question, même si le sujet reste très complexe et passionnant 😉 Si désormais vous vous intéressez aux optiques à choisir pour l’Astrophoto, je vous renvoie vers cet article de mon blog qui vous explique lesquelles choisir en fonction de ce que vous voulez faire 🙂 Je remercie Damien du Blog Photo de m’avoir accordé cet article invité, c’était très cool de sa part.
Tu es indécis entre acheter un reflex ou un appareil photo sans miroir et tu ne sais pas lequel choisir ? Tu as lu tellement de choses que tu ne comprends plus rien ? Ton ami t’a-t-il recommandé un reflex parce qu’il pense qu’un mirrorless est selon lui un jouet ? L’éternel débat entre les reflex numériques et les mirrorless est encore l’un des principaux sujets abordés par les photographes, mais d’après les chiffres, force est de constater que l’ensemble du marché des appareils photo s’oriente vers les mirrorless. Les reflex numériques sont-ils donc officiellement morts ? Absolument pas ! Et les appareils photo sans miroir sont-ils meilleurs à tous points de vue ? Encore une fois, absolument pas ! Tous deux prennent de superbes photos et offrent des expériences similaires, sauf peut-être en ce qui concerne la vidéo. Il y a des personnes pour qui les appareils sans miroir sont le seul choix sensé et d’autres pour qui les reflex sont meilleurs. Voici les principales différences Objectifs différents Il n’y a pas de miroir pour recueillir la lumière dans l’appareil photo. Taille du capteur Taille de l’appareil photo Qu’est-ce qu’un appareil photo DSLR ?Qu’est-ce qu’un appareil photo sans miroir “mirrorless” ?Mieux un reflex ou un mirrorless pour débuter?Lequel des réflexe ou des mirrorless est le plus vendu ?Reflex vs mirrorless, les différencesLe mécanismeDifférences de dimensionsMise au pointLes objectifs des Reflex et MirrorlessConclusion Mirrorless vs Reflex numérique Qu’est-ce qu’un appareil photo DSLR ? DSLR signifie “Digital Single-Lens Reflex” réflexe numérique à objectif unique et le mot “numérique” fait référence au capteur de l’appareil photo. Le terme “Single-Lens” indique la différence entre les reflex numériques et les anciens types d’appareils photo. Les appareils photo à télémètre et reflex à double objectif devaient s’appuyer sur deux objectifs ou d’autres méthodes pour prévoir ce qui était intégré dans le cadre. Le terme “réflexe” explique le mouvement que fait le miroir au moment où la photo est prise. Il s’incline, dirigeant la lumière entrante vers le viseur. Les reflex numériques sont le type de boîtier le plus couramment utilisé. Ils offrent une gamme d’objectifs et de caractéristiques différentes qui ont révolutionné la photographie. Qu’est-ce qu’un appareil photo sans miroir “mirrorless” ? Les appareils photo sans miroir, comme leur nom l’indique, n’ont pas de miroir intégré. Pour cette raison, ils ont généralement tendance à être beaucoup plus légers que les modèles DSLR. Ils sont plus compacts, prennent moins de place et sont construits autour de fonctions électroniques. Mieux un reflex ou un mirrorless pour débuter? L’équipe de fans des mirrorless soulignera la légèreté et la portabilité des appareils photo, leurs obturateurs rapides et silencieux, et naturellement leur simplicité d’utilisation, mais l’équipe des DSLR fera valoir qu’un boîtier plus grand est plus confortable à tenir en main et dispose de meilleurs viseurs électroniques. Ne t’inquiète pas, cet article t’expliquera les principales différences entre un reflex et un appareil photo sans miroir d’une manière impartiale qui t’aidera à te faire ta propre idée et à clarifier le concept. Le choix de l’appareil photo idéal pour commencer dépend de toi et de l’utilisation que que tu veux en faire. Si c’est pour une utilisation professionnelle, un reflex de milieu de gamme peut déjà t’apporter entière satisfaction à un prix moyen, chose que seul un appareil photo sans miroir haut de gamme peut te garantir à un prix beaucoup plus élevé. Lequel des réflexe ou des mirrorless est le plus vendu ? Commençons tout de suite par préciser que le monde des appareils photo sans miroir a totalement changé au cours des 3 ou 4 dernières années. Alors qu’ils étaient autrefois considérés comme légèrement supérieurs aux appareils photo compacts, de nombreux appareils sans miroir n’ont désormais rien à envier aux reflex haut de gamme, au contraire. En fait, les appareils photo sans miroir ont vu leurs ventes augmenter de 30 % ces dernières années, dépassant même les reflex ! Les grands fabricants tels que Sony, Fujifilm, Canon et Nikon sont entrés sur ce marché parce qu’ils ont compris qu’un appareil photo sans miroir pourrait être l’avenir. Pourquoi ? Simple, facile à utiliser et bonne qualité d’image. Selon mon enquête, sur le plan psychologique, 3 photographes amateurs sur 10 ont “peur” d’un reflex et ne se sentent pas capables de prendre une seule photo avec un reflex numérique. Au contraire, avec un appareil sans miroir, presque tout le monde se sent capable et n’a pas peur de prendre des photos. Ce fait psychologique a permis aux appareils sans miroir de gagner une grande part du marché et de figurer parmi les appareils les plus recherchés. Reflex vs mirrorless, les différences Mais niveau technologie, la différence est-elle si grande ? Et en termes de qualité finale des photos ? Voyons cela maintenant. Différences entre les Reflex et les mirrorless Il y a plusieurs différences à prendre en compte. La vitesse de l’autofocus, la résolution de l’image et les performances en cas de faible luminosité me viennent à l’esprit. Cependant, les deux types d’appareils photo peuvent fournir des images de haute qualité. Le débat entre les appareils sans miroir et les reflex numériques peut être aussi passionné que celui entre Nikon et Canon pour les photographes, mais je vais essayer de te donner des informations impartiales des deux côtés pour que tu puisses décider par toi-même. Le mécanisme Tout part de la lumière, comme toujours. La lumière est l’unique ingrédient commun à tous les appareils photographiques, des appareils photo instantanés aux appareils photo sans miroir en passant par les reflex. La différence réside dans la manière dont la lumière est collectée. Si le reflex capture la lumière de son objectif, pour ensuite la faire passer à travers le miroir lorsque tu appuies sur l’obturateur afin qu’elle soit reflétée par le prisme et vue à travers le viseur optique, la lumière dans l’appareil photo sans miroir ne fait pas tout ce tour, elle va directement de l’objectif au capteur électronique. Soit les reflex numériques, que les appareils photo sans miroir montrent la scène à travers l’objectif de l’appareil photo lorsque tu composes l’image, mais la façon dont ils l’affichent est complètement différente. Le design du reflex a été inventé bien avant les capteurs numériques, lorsque la seule façon de montrer la vue à travers l’objectif de l’appareil photo était d’utiliser un miroir dans le boîtier pour refléter et l’image de la scène dans le viseur. Tu te rappelles comment fonctionne un appareil photo reflex, n’est-ce pas ? Lorsque tu prends une photo, le miroir se soulève pour que l’image puisse passer à l’arrière de l’appareil, où pellicule est exposée. La seule différence entre cet ancien design SLR single lens reflex et les DSLR d’aujourd’hui est que la pellicule a été remplacée par un capteur numérique. Les appareils photo sans miroir ont une approche différente. Ils utilisent le mode “live view” capturé par le capteur de l’appareil photo, créant ainsi une image de viseur électronique. Cela élimine complètement le besoin d’un miroir et d’un viseur optique, ce qui réduit le poids et les dimensions. Mais ce qui semble être une situation avantageuse pour tous n’est pas exactement de l’or en barre, car de nombreuses personnes préfèrent encore le viseur optique d’un reflex numérique, et les fabricants d’appareils photo sans miroir ont dû développer de nouvelles technologies autofocus pour concurrencer les reflex numériques. Mais si tu es en train de te demander si cela entraîne des différences au niveau de la qualité, je te réponds tout de suite, ça ne dépend pas de cela, mais du capteur de l’appareil photo qui collecte la lumière. Il existe différents capteurs, tant en qualité qu’en taille. Je souhaite ici dissiper un autre tabou, à savoir que dans les appareils sans miroir, la taille du capteur permet de prendre des photos au format 43. Si un de tes amis te dit quelque chose comme ça, dis-lui de se mettre à niveau ! Il existe maintenant des appareils photo sans miroir qui sont même plein cadre ! Regarde par exemple le Sony Alpha 7. S’agit-il de caractéristiques d’un jouet ? Je ne pense pas. Il ne change que la manière dont la lumière est collectée, deux manières différentes qui mènent au même résultat. Il existe des capteurs 43, des capteurs 169 et des capteurs Full Frame pour les reflex et les appareils photo sans miroir, ce qui détermine en grande partie leur prix. Les véritables différences se situent au niveau du poids et de la taille. Différences de dimensions En ce qui concerne les dimensions, les appareils photo sans miroir l’emportent haut la main, il n’y a aucune comparaison possible. Presque tous les modèles ont un boîtier plus petit qu’un reflex standard, simplement parce qu’ils n’ont pas de miroir et de prisme, ce qui permet de gagner beaucoup d’espace. En termes de poids, il n’y a plus beaucoup de différence car certains fabricants comme Canon et Nikon ont développé des modèles en alliage durable pour leurs reflex, ce qui permet de réduire considérablement le poids de l’appareil. Mise au point C’était l’un des facteurs qui il y a quelques années a incontestablement attribué la palme aux reflex. Le système de mise au point par détection de phase des reflex était considéré comme supérieur, plus rapide et plus précis que les appareils sans miroir. Récemment, les derniers modèles sans miroir ont amélioré leur situation, en utilisant à la fois la méthode de détection de phase et la méthode de détection de contraste. Le nouveau système est une méthode “hybride” des deux détections et permet une mise au point beaucoup plus précise et rapide. Pour en savoir plus, je te recommande de lire l’article sur le fonctionnement de la mise au point, ou plus précisément sur la mise au point par détection de phase. Les objectifs des Reflex et Mirrorless Nous voici peut-être arrivés au premier véritable point de différence entre les deux appareils photo, la disponibilité des objectifs entre les reflex et les appareils sans miroir. Sur le marché Il est beaucoup plus facile de trouver l’objectif que tu cherches pour un reflex, tu peux même trouver l’objectif que tu cherchais dans la gamme de prix. Surtout, outre les objectifs Nikon et Canon habituels, il existe désormais des alternatives abordables telles que les objectifs Sigma et Tamron. En revanche, pour les appareils photo sans miroir, il n’est pas si facile de trouver des objectifs compatibles pour les modèles, généralement le fabricant fournit les objectifs principaux pour couvrir presque toutes les longueurs focales, mais la variété du choix est beaucoup plus faible. Mais il existe un moyen de contourner ce problème il suffit d’acheter un adaptateur d’objectif et tu pourras monter des objectifs de reflex sur des appareils sans miroir sans perdre en qualité. Conclusion Mirrorless vs Reflex numérique C’est la question cruciale et je n’hésiterai pas à y répondre. Si tu es un photographe professionnel, le choix est sans aucun doute le reflex numérique. Ce que tu peux faire avec un reflex numérique, tu ne peux pas le faire avec un mirrorless, tu pourras améliorer jour après jour ta technique en affinant toujours plus la symbiose avec l’appareil photo afin de trouver en quelques secondes les réglages idéaux pour tes photos. Si tu es un photographe débutant, ou si tu veux acheter un appareil photo pour prendre des photos pendant tes voyages, nous te recommandons absolument un appareil photo sans miroir, qui est petit et léger mais qui te permet de prendre des photos de haute qualité. Attention, je ne dis pas que les appareils sans miroir sont pour les débutants et les reflex pour les photographes expérimentés, c’est simplement que leur utilisation détermine le choix final. Parmi les meilleurs appareils photo sans miroir, certains modèles sont sensationnels, mais leur coût est encore trop élevé pour constituer un choix abordable. Je vais résumer ci-dessous les différences entre les reflex et les appareils photo sans miroir Les appareils photo sans miroir sont plus petits et plus légers, car ils ne comportent pas de miroir et sont équipés d’un viseur numérique. Les reflex disposent d’un viseur optique et, pour l’instant, peuvent offrir davantage de modes de prise de vue.
Faut il passer du reflex à l’hybride ? Cette question agite désormais la planète photo, avec plus ou moins d’intensité. Un débat qui a déjà quelques années, mais qui s’impose en 2019 avec l’entrée de Nikon et Canon dans l’univers de l’hybride. Personnellement, j’ai commencé à utiliser des hybrides il y a 6 ans déjà. Et je n’ai plus de reflex depuis 2 ans. Voici donc les raisons de mon choix et pourquoi je ne regrette pas du tout ce changement. Le reflex une très longue histoire Les historiens de la photo font remonter au 17° siècle l’invention du principe de la visée réflexe . Il faudra quand même attendre le milieu du 20° siècle, au début des années 40, pour voir apparaitre les premiers appareils à visée reflex à hauteur des yeux. Mais dès lors le succès ne se démentira plus jamais. Le principe de la visée reflex est simple en théorie un premier miroir renvoie l’image qui passe par l’objectif. Elle est ensuite redressée par d’autres miroirs avant de sortir par l’oculaire où l’on presse son œil. Avantage évident, on voit exactement ce que l’on prend en photo. Enfin presque, car avec l’arrivée des objectifs à visée à pleine ouverture, on voit ce que l’on prend à l’ouverture maximale uniquement. Pour visualiser la profondeur de champ, il faut passer en visée à ouverture réelle en appuyant sur son testeur de profondeur de champ. Le reflex a pourtant survécu à tout. Des différents formats de films, au numérique. Miroir mon beau miroir, suis je toujours le plus beau ? Et voilà qu’une nouvelle catégorie d’appareil apparue en 2008 vient aujourd’hui menacer la suprématie du bon vieux reflex. Pas un magazine photo qui n’ait ces derniers temps prédit la fin des reflex, le début de la guerre, etc. Comme d’habitude on a eu droit à une bataille de chiffres et de performances sur papier. Du coup je me suis dit qu’ayant acheté mon premier hybride il y a 6 ans déjà, mon expérience vous serait peut être utile. Au fait c’est quoi un hybride Mirrorless camera, disent les anglo-saxons. Sans miroir, donc. D’où le gain de compacité et de légèreté. Par contre, la visée est forcément électronique comme sur les bridges. Pour le reste et en pratique c’est du pareil au même et passer du reflex à l’hybride est en général indolore. Pourquoi j’ai choisi de passer du reflex à l’hybride Le premier hybride que j’ai testé était le Sony Nex d’un ami vietnamien. Cet appareil a eu un succès immédiat là bas. Cet ami étant un pur photographe de presse, je me suis dit que le matériel devait avoir certaines qualités. Fin 2013, après avoir longtemps hésité entre Sony et Fuji j’ai acheté mon premier hybride. Comme pas mal de photographes, je me suis dit que mon dos apprécierait un peu de légèreté. J’ai commencé par faire un test comparatif entre le Fuji XM1 équipé d’un 16/50 XC la série bon marché d’optiques Fuji et le Nikon D7000 équipé d’un 16/85 MM de ma femme. Pour cause de gros mal de dos, Nathalie travaille avec du matériel léger. Le résultat m’a un peu déstabilisé. J’avais choisi Fuji à cause de la gamme d’objectif, bien plus étoffée que celle de Sony à l’époque et sur les conseils d’un collègue qui m’avait vanté la qualité des capteurs Fuji. Résultat du test, le capteur du D7000 était dépassé dans tous les domaines. Premier changement de Gamme en 2013 L’année suivante, je décidais de passer du reflex à l’hybride pour Nathalie. J’attendais de voir à l’usage, la solidité, la fiabilité, etc. Toutes notions qui ne s’estiment pas en une semaine et dont les test de labo ne parlent pas et qui sont capitales en voyage. Quatre ans plus tard, j’ai choisi de passer du réflex à l’hybride pour moi aussi et définitivement. Le poids n’est pas l’argument premier L’argument du poids était pour moi était décisif au départ. La visée électronique me rebutait un peu, mais la légèreté me semblait être plus importante. Mais tout ça c’était avant d’utiliser un hybride sur le terrain. En fait ces appareils et cette visée électronique sont de magnifiques machines à prendre des photos. Personnellement, les arguments de pixels, de taille de capteur et de performances sur le papier ne m’ont jamais intéressé. De toute façon, les techniques évoluent tout le temps. Ainsi il y a10 ans, on trouvait génial qu’un appareil fasse 12 millions de pixels et monte à 1600 ISO. Aujourd’hui cela parait loin, mais votre matériel actuel sera dépassé tout aussi vite. Aucune importance, les images en 12 MP sont toujours exploitables. Enfin, si vous croyez que c’est le matériel qui fait la photo, demandez vous avec quoi travaillaient donc tous ces grands photographes qui sont aujourd’hui en galerie ou au Musée. Quels arguments en faveur du passage du reflex à l’hybride ? Vous n’aurez aucun mal à trouver des dizaines d’articles discutant des avantages qu’il y a ou pas à passer du reflex à l’hybride. La plupart de ces comparatifs se bornent aux aspects techniques et de performance des boitiers. Mais qui parle dans ses tests de confort d’utilisation, de maniement sur le terrain ? Voici résumé, 6 ans d’utilisation intensive d’appareils hybrides en situations variés voyage, studio, etc.. Fini les problèmes d’exposition La visée électronique, c’est voir le rendu de la photo dans le viseur. Image trop sombre, trop claire, une correction du bout des doigts – sans quitter l’œil du viseur – et le tour est joué. Plus besoin de contrôler votre histogramme après la prise de vue. Vous pouvez même l’afficher dans le viseur. Vous voulez voir la photo que vous venez de prendre ? Plus besoin de quitter l’œil du viseur, appuyez sur le bouton de visualisation et elle s’affiche. En plus elle et est parfaitement lisible et vous pouvez zoomer dedans. Confort 100%. Un réglage à changer, gardez l’œil collé au viseur, tous vos menus sont accessibles. Qui dit mieux ? Le silence est d’or A l’époque de l’argentique, nombreux étaient les photographes à acheter ou à rêver d’un Leica pour son silence légendaire. Rien de plus énervant que le clac nerveux et sec d’un boitier reflex. Les visages de la personne photographiée qui se tourne vers vous … tout le monde a un jour sursauté au propre bruit de son appareil. Et je ne parle même pas des modes rafales. Avec l’hybride zéro bruit. C’en est presque troublant, mais il y a un mode mécanique avec un petit bruit très léger pour les nostalgiques. Le retour de l’hyperfocale Ah l’hyperfocale ! Tellement pratique en street photo, au grand angle, en photo de paysage. Oui mais voilà, le calcul avec une appli, les vieilles recettes … ça marche pas trop. Avec un zoom et un reflex, c’est compliqué et long ; avec un hybride trop facile. Votre échelle de profondeur de champ s’affiche en bas de l’écran, il n’y a plus qu’à tourner la bague. Simple et terriblement efficace. Voilà une vraie raison de passer du reflex à l’hybride La profondeur de champ J’ai gardé le meilleur pour la fin. La profondeur de champ, tout le monde adore. Le testeur de profondeur de champ ? Euh non là rien ne va plus. Je pose régulièrement la questions dans mes stages est ce que vous appuyez sur votre testeur de profondeur de champ ? Ben non, pas facile, pas lisible, trop sombre. Donc comment fait on ? On ne fait pas la plupart du temps. Avec un reflex, les amateurs trop souvent gèrent leur profondeur de champ de façon intellectuelle fond flou ou F4 et tout net F16. Hop, vite fait … pas trop bien fait. Avec une visée électronique, le viseur ne s’assombrit pas lorsque l’on appuie sur le testeur de profondeur de champ. On voit aussi bien et c’est génial. Avec Fuji, il suffit d’appuyer sur le déclencheur pour visualiser la profondeur de champ. Imbattable. Et la mise au point ? Personnellement, je ne vois pas assez bien pour faire une retouche du point manuelle avec mes objectifs. Sur les hybrides, on peut agrandir et zoomer dans l’image et affiner la mise au point avec le focus peaking. Les fabricants ont même fait de nouveaux des bagues de mises au point fermes et fluides. Un pur bonheur. Rendu d’images et couleurs Lorsque vous faites du Noir et Blanc, que vous changez de style d’image ou de balance des blancs avec un reflex, vous êtes dans le virtuel. Il faut faire une photo pour voir le résultat. Et de plus, on ne voit pas très bien sur le LCD d’un reflex en général, surtout en plein soleil. Avec un hybride on peut afficher le rendu d’image. Et ce que vous voyez dans le viseur, est ce que l’appareil va enregistrer. Pour de vrai. C’est plus qu’appréciable et pour certains cela va tout changer. Toute ma vie de photographe argentique, j’ai utilisé des films Fuji. Alors, j’ai choisi Fuji comme marque d’hybride. Et ça marche, j’ai retrouvé enfin des vrais et belles couleurs. Et oui, Nikon, Canon ont un vrai savoir faire optique, mais ils n’ont jamais fait de films et quand on compare ça se voit. Travailler à l’ancienne avec un matériel ultra-moderne Pour moi ça a été la vraie surprise de l’hybride retrouver des techniques anciennes hyperfocales, profondeur de champ, etc. améliorées et facilitées sur du matériel ultra moderne. Les possibilités offertes par la visée électronique sont assez incroyables en fait et on s’y habitue très vite. Le poids n’est pas le meilleur argument pour passer du reflex à l’hybride Curieusement le poids n’est pas l’argument massue en faveur de l’hybride. Notamment parce que la plupart des marques ont choisi récemment de se concentrer sur les pleins capteurs. Résultat, les objectifs sont presque aussi lourds qu’avant. Olympus et Lumix proposent des boitiers au format 43 réellement légers. Fuji au format APS-C permet aussi de gagner beaucoup de poids, grâce à sa gamme optique très légère et qualitative. En voyage mon sac pèse désormais 5kg, avec 2 boitiers Fuji et une couverture focale du 10 au 200MM soit 15 à 300MM en équivalent Plein capteur. Avec un système reflex, il me faudrait porter 2 fois plus. C’était le poids de mon sac en Nikon. Le choix des marques et des formats Olympus, Lumix, Sony, Fuji et maintenant Canon et Nikon proposent un choix varié de modèles. Tous les prix et tous les niveaux de boitiers sont proposés. Du petit budget au matériel pro. Idem pour les formats Format 43 Olympus et Lumix APS-C Fuji, Sony Plein capteur Sony, Canon, Nikon, Olympus et Lumix Moyen format Fuji La vidéo Les hybrides ont investi la vidéo et proposent des boitiers à l’aise dans les 2 disciplines. Lumix entre autre a séduit beaucoup de jeunes photographes pro par les prestations vidéo proposées. Fuji commercialise désormais des optiques spéciales vidéo pour ses boitiers et Sony a aussi emprunté cette voie. Et les défauts ? Voyons maintenant les raisons pour ne pas passer du reflex à l’hybride. D’abord, il y a des personnes qui ne supportent pas la visée électronique et son rendu forcément un peu artificiel. Mieux vaut essayer donc avant d’acheter. Ensuite, mais c’est un défaut qui s’améliore sur les derniers modèles, il peut y avoir de la rémanence dans l’affichage et donc un manque de fluidité lorsque vous utilisez le mode rafale. C’est évident avec les très hautes cadences, même sur des boitiers haut de gamme. Cadence moteur et vitesse de l’AF La cadence du mode rafale atteint désormais des records sur certains appareils 14 im. / sec. – sur mon Fuji et n’est pas un souci. Les Lumix dépassent les normes des reflex. En revanche, réactivité et précision de l’AF ne sont pas au niveau des meilleurs reflex. Pour les photographes de sport et d’animalier, il est urgent d’attendre. Pour les autres la rapidité des hybrides Sony et Fuji est excellente. La gamme optique Nikon et Canon ont fini par se mettre à l’hybride avec … 5 ans de retard. Mais avec une monture optique différente. Bref, aucune marque d’hybride ne dispose aujourd’hui d’un choix d’optiques aussi large que celui proposé pour les reflex Canon ou Nikon. Sony a partiellement rattrapé son retard, mais n’offre pas une gamme milieu de prix de qualité. Fuji a un choix plus restreint mais de grande qualité. Lumix offre un choix très large mais dans le format 43. Mais avec ses dernières alliances et sa monture L, les choses vont sans doute changer très très vite. il y a un autre défaut dont personne ne parle jamais et c’est la sensibilité accrue aux poussières. Le miroir ne protège plus le capteur qui est plus vulnérable que sur les reflex. Pas grave, mais les poussières c’est très chronophage. Conclusion Alors faut il passer du reflex à l’hybride ? A priori, si vous êtes bien avec votre appareil rien ne doit vous faire penser à en changer. L’argument du poids est important pour beaucoup de photographes au dos maltraité par des reflex de plus en plus lourds et encombrants. Mais pour moi, les arguments qui me font préférer les hybrides Fuji sont les suivants les couleurs légendaires FUJI l’absence de bruit le confort de la visée réelle avec rendu d’image et d’exposition le retour de l’hyperfocale la possibilité de zoom en mise au point manuelle la gamme optique le poids Ce qui me gêne dans l’hybride le mien en tout cas rafraichissement de l’affichage en mode rafale un système de menu pas très bien foutu Fuji Voilà j’espère que ce test terrain, vous aura éclairé un peu et aidé à faire votre choix. Comme d’habitude, merci de partager sur vos réseaux et faites connaitre le blog à vos amis, à votre club, j’aimerais beaucoup atteindre le chiffre symbolique de 2000 abonnés 😉 Note > cet article possède des liens d’affiliation vers le magasin Miss Numérique. Ces liens sont repérables à leur couleur bleu foncé. Si vous cliquez sur le lien et achetez le produit présenté, nous touchons une commission de 3%. Ce n’est pas ce qui va nous rendre riche, mais ça évite la pub et ça peut aider un peu. Pour vous, aucune différence, vous payez le même prix
L’astrophotographie est un domaine passionnant et extrêmement riche. Mais il est aussi complexe. Oui, pour bien débuter, vous devez connaître pas mal de choses. Comme Ce qu’il est possible de photographierDes notions de photo, et d’astronomieLe choix et l’utilisation du matériel APN, télescope si besoin… Pas de panique ! On va voir tout ça ensemble dans cet article. Je vous propose de commencer avec une question simple mais essentielle Quel type d’astrophoto souhaitez-vous réaliser ? Les différents types d’astrophotographieLes photos de paysage nocturnePhotographier la Voie lactéePrendre la Lune en photoAstrophotographie planétaireAstrophotographie du ciel profondAlors comment choisir entre toutes ces catégories d’astrophotographie ? Connaître les bases en photoComment fonctionne un appareil photo Temps de pose, ouverture, focale et ISOLes réglages Notions d’astronomie Le meilleur télescope pour débuter l’astrophotographieLa lunette 80ED Les différents types d’astrophotographie L’astrophotographie est vaste, il existe donc beaucoup de catégories. Cela peut aller de la simple photo de la voûte céleste prise avec votre smartphone. Jusqu’à une superposition de clichés pris avec un télescope et une caméra à plusieurs milliers d’euros. Et entre les deux, il y a tout un éventail de possibilités. Que nous allons voir maintenant. Les photos de paysage nocturne Voici quelques exemples de photos de ciel étoilé Ce type d’astrophotographie est le plus simple. En effet, il vous suffit simplement de viser le ciel avec votre appareil photo et d’appuyer sur le déclencheur. Et hop… vous pouvez voir les étoiles apparaître sur votre photo ! Bon, en réalité, c’est pas aussi simple que ça. Eh oui, l’astrophotographie possède un gros défaut le manque de lumière. Si vous faites déjà un peu de photo vous le savez les clichés en basse luminosité sont les plus compliquées à prendre. Alors imaginez prendre des photos sans aucune autre source lumineuse que celles des objets célestes… Voire celle de la Lune quand elle est présente. L’autre ennemi des astrophotographes, c’est la pollution lumineuse. En effet, vous ne voulez pas non plus avoir trop de luminosité. Enfin du moins pas la mauvaise celle venant de nos villes. Mais… j’ai une bonne nouvelle quand même. Ces dernières années, les smartphones ont fait des progrès exceptionnels dans ce domaine. Et les derniers smartphones sont maintenant capables de prendre des photos de nuit largement potables et avec une bonne exposition. Même si la qualité est encore loin de ce que peut faire un vrai » APN appareil photo numérique, le résultat reste impressionnant pour de si petits capteurs. Photo prise avec un iPhone 12 Mini Évidemment, le mieux reste toujours d’utiliser un réflex. Avec objectifs interchangeables. Et surtout réglages manuels. Matériel nécessaire pour photographier la voûte céleste Un appareil photo Un trépied pas obligatoire mais fortement conseillé Photographier la Voie lactée Les astrophotographies de Voie lactée font partie des plus belles et des plus populaires. Je suis sûre que vous avez déjà dû en voir. Ici, la technique ressemble fortement à celle vue précédemment. À ceci près que… vous devez savoir où se trouve la Voie lactée pour la viser ! En été, elle traverse le ciel du nord au sud. Élément important à prendre en compte Dès que vous photographier les étoiles pendant quelques secondes, vous allez remarquer qu’elles ne forment plus un point. Mais un trait. Et plus votre temps de pose est long, plus ce trait appelé filé sera étendu. Filés d’étoiles Ce phénomène est dû à la rotation de la Terre. Eh oui, même si nous le voyons pas à l’œil nu, les étoiles se déplacent rapidement dans le ciel. Enfin en réalité, ce n’est pas elles qui bougent, mais nous qui tournons. Vous avez 3 moyens d’éviter ces filés Faire un temps de pose plus courtUtiliser une focale plus courte plus la focale de votre objectif est longue, plus le filé apparaîtra rapidementUtiliser une monture type StarAdventurer qui compense la rotation de la Terre Et rappelez-vous, comme pour les astrophotos précédentes… attention à la pollution lumineuse ! Matériel nécessaire Un APN Un trépied pas obligatoire mais fortement conseillé Passons maintenant au prochain type d’astrophotographie. Prendre la Lune en photo La Lune est l’un des astres les plus photographié. En effet, notre satellite étant l’objet céleste le plus proche de nous, il est assez simple de le prendre en photo… à condition d’avoir le bon matériel et les bonnes techniques. Eh oui, si vous avez déjà essayé de prendre la Lune en photo, vous avez dû vous rendre compte d’un petit souci elle est minuscule ! Oui, il est très difficile d’obtenir le même rendu que ce qu’on observe à l’œil nu. Et c’est frustrant de ne pas être capable de capturer le spectacle qu’elle nous offre… Alors comment prendre la Lune en photo ? L’élément le plus important c’est votre matériel. Vous l’avez compris, vous avez besoin de grossir beaucoup. Enfin pas vous, votre APN… Pour ça, il vous faut une longue focale comme un téléobjectif. Ou mieux un télescope. Voici par exemple un cliché que j’ai pris avec ma lunette 80ED et mon réflex Nikon D5100 Lune – Lunette Skywatcher 80ED & Nikon D5100 Enfin, la Lune pose un autre problème sa luminosité. Eh oui, si on ne s’en rend pas compte comme ça, elle est en réalité très lumineuse. Ce n’est alors pas toujours évident de la prendre bien exposée. Matériel nécessaire pour l’astrophotographie de la Lune Un APN avec fort grossissement Un trépied avec un zoom aussi fort, le moindre mouvement rendra votre photo floueUn télescope pas obligatoire Passons maintenant à 2 catégories d’astrophotographie demandant un peu plus de matériel. Astrophotographie planétaire Les planètes sont très lumineuses. Elles sont donc simples à repérer dans le ciel. Par contre… elles sont aussi très petites. Encore bien plus que la Lune. Pour les capturer, vous avez donc besoin d’un matériel avec très fort pouvoir grossissant. Eh oui, ici je parle bien d’un télescope. Les plus réputés dans ce domaine sont les télescopes à grande focale > 1000 mm. Comme les Schmidt-Cassegrain ou les Maksutov-Cassegrain. Concernant la technique de photographie Dans ce cas, on ne prend pas un ou plusieurs clichés directement. Non, on va en réalité filmer à travers notre télescope. Puis en extraire des images. Sachez qu’il est aussi possible de prendre des photos à travers votre télescope, directement avec votre smartphone ! Pour ça, vous n’avez besoin que d’un petit adaptateur pour bien positionner l’objectif de votre téléphone devant l’oculaire. Voici les planètes les plus simples à photographier JupiterSaturneVenusMars Matériel nécessaire pour l’astrophotographie planétaire Un télescope à grande focaleUne montureUne caméra type CMOS par exempleUne Barlow permet d’augmenter le grossissement, mais pas obligatoireUn logiciel de traitement Il ne nous reste plus que la dernière catégorie… [roulement de tambours]. Astrophotographie du ciel profond L’astrophotographie du ciel profond est sûrement le plus compliqué. Car il nécessite de bonnes connaissances en astronomie mise en station, suivi des astres automatique…, en photographie ainsi qu’en traitement de l’image. Mais c’est aussi l’un des domaines qui fait le plus rêver enfin pour moi en tout cas. Là encore, je suis sûre que vous avez déjà dû vous émerveiller devant de magnifiques clichés de galaxies ou de nébuleuses. Ce genre d’astrophotographie, c’est la spécialité d’Hubble, le télescope de la NASA. Ce qui est fou, ce que vous pouvez prendre ces photos… vous-même ! Alors évidemment, vous n’arriverez jamais au même résultat qu’Hubble. Mais c’est normal, parce que lui il triche. Il prend ses photos depuis l’espace… Mais certains astronomes amateurs réalisent des photos vraiment impressionnantes. Voici par exemple ma toute première photo de la nébuleuse d’Orion. Nébuleuse d’Orion – 1 seule photo retouchée – lunette 80ED et Nikon D5100 Le plus gros inconvénient de ce type d’astres galaxies, nébuleuses, amas…, c’est qu’ils sont très peu lumineux. Vous voulez donc au maximum éviter la pollution lumineuse. Mon conseil Armez-vous de beaucoup de patience. Et économisez, jusqu’à avoir au moins un millier d’euros. Vous pourrez alors acheter du bon matériel, qui ne vous décevra pas. En tout cas, le jeu en vaut la chandelle ! 🙂 Matériel nécessaire pour l’astrophotographie du ciel profond Un télescope focale variable en fonction des ciblesUne caméra réflex ou caméra spécialiséeUne monture solideUn logiciel d’empilement ou stacking en anglaisUn logiciel de traitement Alors comment choisir entre toutes ces catégories d’astrophotographie ? Le premier critère c’est bien évidemment votre envie. Ce vers quoi vous êtes le plus attiré. Le second, c’est le budget. Si vous pouvez commencer à faire quelques photos du ciel nocturne avec votre smartphone… pour pratiquer l’astrophotographie au télescope planétaire ou ciel profond, il vous faudra débourser plusieurs centaines d’euros au minimum. Réfléchissez donc bien à tout ça, avant de vous lancer. Vous avez fait votre choix ? Super ! On peut passer à ce que vous devez connaître pour pratiquer l’astrophotographie. Connaître les bases en photo Eh oui, c’est logique… Pour faire de l’astrophotographie, vous devez connaître les bases de la photo. Bien sûr, vous pouvez commencer sans jamais avoir touché à un APN. Mais ce n’est pas le plus évident. Alors que devez-vous connaître pour vous lancer ? Comment fonctionne un appareil photo Si vous n’avez pas absolument besoin de connaître votre matériel dans les détails pour commencer, avoir une idée de comment il fonctionne peut vous être utile. Ça vous permet d’avoir une vue d’ensemble. Mais le plus important c’est ça Temps de pose, ouverture, focale et ISO Si vous faites de l’astrophotographie juste avec un boîtier et un objectif sans télescope, alors vous avez 4 paramètres à prendre en compte Le temps de pose c’est le temps pendant lequel votre APN va poser », avant de vous donner le cliché finalL’ouverture à quel point votre diaphragme est ouvert ce qui joue aussi sur la quantité de lumière récoltéeLa focale la distance entre le centre optique de votre objectif et votre capteur c’est ce qui détermine le grossissementLes ISO la sensibilité du capteur joue sur l’exposition Si vous faites de l’astrophotographie avec un télescope on voit ça juste après, vous n’avez pas à vous occuper de l’ouverture ni de la focale. Eh oui, la photo se fait au foyer du tube. C’est votre télescope qui joue le rôle d’objectif. Et sa focale et son ouverture sont fixes. astrophotographie au foyer du télescope Les réglages La théorie c’est bien, mais ce qui compte c’est surtout de savoir utiliser son matériel ! Vous devez donc savoir comment Mettre et utiliser votre appareil en manuel Régler l’exposition avec les ISOModifier le temps de pose Naviguer dans les menus… Si tout ça n’est pas encore clair pour vous, ne vous en faites pas. Ça va venir au fur et à mesure. Ne restez pas bloqué parce que vous n’avez pas toutes les connaissances. Ce qui compte plus que tout c’est la pratique. C’est s’entraîner. Se tromper. Et recommencer encore et encore. Ce qui compte, c’est votre passion. Votre envie de progresser. Mais… ici nous ne parlons pas juste de pratiquer la photo. Mais bien l’astro-photo. De bonnes notions en astro vous seront donc aussi utiles ! Notions d’astronomie L’astronomie est un domaine en lui-même. Avec ses concepts, ses techniques et ses méthodes. Évidemment, vous n’avez pas besoin d’autant de connaissances si vous réalisez une simple » photographie du ciel étoilé, que si vous photographiez une nébuleuse. Plus le sous-domaine que vous choisissez est complexe, et plus vous avez besoin d’être calé. En photo, mais aussi en astro. Réglage du viseur polaire d’une HEQ5 Bonne nouvelle ! Vous êtes ici sur un blog d’astronomie. Vous devriez donc trouver pas mal d’informations sur ce domaine. Voici quelques éléments d’astro à creuser Apprendre à se repérer dans le cielFaire une mise en stationInstaller et configurer son télescopeUtiliser une monture équatorialeUtiliser un Viseur Polaire Nous avons déjà réalisé un article et/ou une vidéo sur chacun de ces sujets et bien d’autres. Alors n’hésitez pas à vous balader sur le blog et sur la chaîne YouTube pour découvrir tout ça ! Ok. Avoir des connaissances théoriques c’est bien. Mais vous n’irez pas loin si vous n’avez pas le matériel pour les mettre en pratique ! Nous allons donc maintenant voir comment choisir votre télescope pour commencer l’astrophoto du ciel profond. Le meilleur télescope pour débuter l’astrophotographie Si vous souhaitez faire de l’astrophoto planétaire ou du ciel profond, alors vous avez besoin d’un télescope. Attention Un télescope pour l’astrophotographie ne se choisit pas de la même manière qu’un télescope pour l’observation. Eh oui, les critères ne sont pas les mêmes. Pour l’observation, c’est par exemple l’ouverture qui permet de récolter beaucoup de lumière qui est primordiale. Elle l’est beaucoup moins en photo, car on peut compenser par des temps de pose plus longs. L’élément n°1 à prendre en compte pour choisir son télescope pour l’astrophotographie, c’est son rapport F/D = focale / diamètre. C’est-à-dire la rapidité de l’instrument à récolter de la lumière. De la même manière, on ne choisit pas le même télescope pour photographier les planètes que le ciel profond. Voyons maintenant un exemple de télescope spécialement conçu pour la photo du ciel profond. La lunette 80ED L’astrophotographie du ciel profond se réalise généralement avec une caméra réflex ou caméra spécialisée au foyer du télescope. Vous n’utilisez donc pas d’oculaire. Résultat La focale reste fixe. Vous obtenez donc toujours le même grossissement. Toujours la même quantité » de portion du ciel. Vous devez donc connaître la dimension des astres que vous souhaitez photographier. Et choisir un télescope avec une focale correspondante. De manière à ce que votre objet soit bien visible dans le champ. Ni trop gros, ni trop petit. Je vous donne mon exemple J’ai choisi de me concentrer sur des objets étendus du ciel profond. Tels que des nébuleuses. J’ai donc sélectionné la lunette 80ED qui possède une focale assez courte 600 mm. Ainsi, je peux zoomer » dans le ciel pour photographier des objets bien précis. Mais garder un champ suffisamment large pour faire tenir de grands objets célestes en entier. Et voilà, nous avons fait le tour des principaux éléments à connaître pour vous lancer dans l’astrophotographie ! J’espère que tous ces conseils pourront vous aider. Je vous encourage vivement à creuser plus en profondeur les différents points qu’on vient de voir. Chaque texte en bleu étant un lien vers un article complet sur le sujet. Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une très belle découverte… et gardez la tête dans les étoiles ! Crédit de l’image d’entête NASA.
Le départ pour un tour du monde est souvent synonyme d’achat d’un nouvel appareil photo. On se pose plusieurs questions quant au matériel à embarquer et souvent nous sommes partagés entre l’envie de partir avec un reflex pour rapporter de belles images et celle de partir avec un compact ou autres bridges et hybrides afin de ne pas se charger d’un matos lourd et encombrant. Que faire ? Avec quel matos partir ? Pour vous aider dans votre choix, je vais vous parler de mon expérience. Mon niveau et mon matériel photo Je pratique la photo de voyage depuis de nombreuses années donc j’aurais tendance à dire que j’ai un niveau amateur +. Disons que je sais me servir des 3 modes d’un appareil Ouverture, Vitesse et Manuel et gérer à peu près la lumière. Quand j’ai pris la décision de partir en tour du monde, je possédais un reflex numérique de première génération que je voulais changer. Comme nombre d’entre vous, j’ai donc acheté un nouveau bijou dans les mois qui ont précédé mon départ. Etant une habituée des boitiers Canon, je ne me suis pas posée de question quant à la marque mais plutôt quant au modèle. J’ai finalement opté pour un 50D, un modèle relégué aux oubliettes depuis la sortie du 60D et de sa fonction vidéo. Pour tout vous avouer, j’ai longtemps hésité avec le 7D qui venait de sortir mais le prix a finalement orienté mon choix vers un modèle moins onéreux. Au niveau des objectifs, j’avais fait le choix discutable d’un zoom 18-200 f3,5/5,6 et quand même mon 50mm f1,4 plutôt que la multiplication des objectifs et d’un matériel certes de bien meilleure qualité mais plus lourd et plus cher. Car on y vient. La photo c’est bien, mais il faut les porter tous ces quelques kilos de matos. Il faut surtout redoubler d’attention pour le protéger contre les intempéries, la poussière, les vols, la casse, etc… C’est une attention de tous les instants et ce n’est pas facile tous les jours, surtout quand on voyage en solo comme moi ! Connaitre et comprendre la réalité de la route Faire le choix de prendre un reflex, c’est être conscient de se promener sur les routes du monde avec plusieurs kilos de matériel d’une valeur considérable pour nous et encore plus pour les populations des pays traversés. C’est un matériel qui peut faire envie, attirer les regards et les voleurs. Ce n’est donc pas à prendre à la légère quand on voyage en mode routard et qu’on se déplace dans des moyens de transport locaux. La place y est souvent réduite et malheureusement vous ne pouvez faire autrement que d’avoir votre sac dans vos pattes souvent attaché aux sièges, c’est un conseil. Vous choisirez souvent la sécurité de vos biens vs votre confort. Oubliez les nuits en bus ou en train où vous dormirez sur vos 2 oreilles ! Le pire des continents que j’ai traversé a été l’Amérique du Sud. Je ne me sentais pas du tout en sécurité avec tout mon matos. Chaque fois que je sortais mon appareil, il y avait toujours quelqu’un pour me rappeler qu’il valait mieux le laisser dans mon sac. Du coup je le sortais rapidement quand je voulais prendre une photo puis je le rangeais. Merci la spontanéité des clichés ! Bref si j’avais eu un autre appareil à l’époque, j’aurais volontier renvoyé mon réflex en France pour mieux profiter de mon voyage. Fort heureusement, il ne m’est rien arrivé mais ça a été un stress monstrueux, l’appareil est plus souvent resté dans mon sac que devant mon oeil, notamment dans les villes où le danger est forcément plus présent que dans les campagnes. Le poids du matériel vs niveau en photo Le poids du matériel est un vrai critère à prendre en considération quand on voyage. Si la photo n’est pas une passion pour vous et que vous vous chargez avec un matériel lourd, dont vous ne maitrisez pas les fonctions, vous le détesterez et il deviendra votre ennemi d’abord parce que vous n’arriverez pas à prendre de bonnes photos, ensuite parce que vous vous direz que vous vous êtes chargé pour rien. D’autre part, même si vous avez la volonté de vous mettre plus sérieusement à la photo, sachez que ce n’est pas sur la route que vous aurez la patience d’en apprendre les rudiments. On a envie de faire de belles photos vite, rien de plus frustrant que de rater toutes ses photos parce qu’on ne connait pas l’appareil. L’erreur à ne pas commettre est de partir avec un appareil qu’on ne connait pas. Bref le choix de l’appareil avant de partir en voyage au long cours n’est pas un mince affaire. J’aurais tendance à dire que si vous ne connaissez pas grand chose à la photo, mieux vaut oublier les reflex, même d’entrée de gamme, et vous diriger vers un compact expert type Canon G12 ou un hybrid type Sony Nex. Avec ce genre d’appareil, vous pourrez à la fois découvrir la photographie, avec des modes identiques à ceux des reflex, mais sans vous prendre la tête avec des fonctions compliquées tout en réduisant les risques de vols. Ce sont des appareils que vous pourrez transporter plus facilement, glisser dans une poche ou dans un sac sans que ce soit compliqué. Si c’était à refaire Je n’aurais jamais imaginé partir sans un reflex donc si c’était à refaire, je repartirais avec le même matériel mais j’en prendrais un deuxième type G12 que j’ai acheté depuis pour les soirées et les villes d’Amérique du sud où il est parfois difficile de sortir son gros appareil en tout sécurité. Les déplacements ont souvent été difficiles. Imaginez un sac qui pèse 15 et 20kgs sur le dos et un autre de 5 à 7kg devant. Je n’avais pas bien mesuré tout ça avant mon départ. C’est d’autant plus difficile quand on voyage en solo car on est seul pour surveiller ses affaires. Pour autant, je n’ai pas jamais regretté d’avoir pris ce matos, même en Amérique du sud où j’ai finalement appris à regarder autour de moi avant de dégainer l’appareil. Il faut savoir aussi que les compagnies aériennes deviennent de plus en plus pointilleuses sur le poids des sacs cabines. A Bangkok, une hôtesse de la compagnie Qantas m’a demandé de réduire de quelques kilos mon petit » sac sous peine de devoir payer une amende si je me faisais contrôler à l’entrée dans l’avion. J’ai pris le risque de tout emmener avec moi, celui-ci ne comprenant que du matos high tech, et par chance je n’ai pas été contrôlée. Ces contrôles deviennent de plus en plus fréquents. Attention donc au poids de vos affaires ! Pour finir, mon principal problème a été de trouver le sac adequate pour allier trek de moyenne et haute montagne de quelques jours et photo. D’ailleurs je ne l’ai toujours pas trouvé ! Si un constructeur a en stock un sac de 35/40L de litres solide qui réponde à ma demande, qu’il me le dise ! Mes conseils Bien connaitre son niveau, ses compétences et ses ambitions pour ne pas se tromper dans son achat Se poser les bonnes questions pour aller chez un revendeur avec un brief précis quelles photos est-ce que je veux faire ? Quel est mon niveau ? Qu’est ce que je suis capable de faire ? Quel va être mon voyage ? Acheter son appareil quelques mois avant le départ pour en appréhender toutes les fonctions et savoir s’en servir une fois sur la route Avoir conscience de la réalité de la route pour ne pas gâcher son voyage avec un matériel trop lourd et trop couteux Si vous partez avec un reflex, toujours avoir un petit compact en complément. Il est plus facile à sortir dans les soirées entre backpackers et dans certaines zones du monde Et vous, avec quel matériel êtes-vous parti ? Vous a t-il satisfait ou non ? Pourquoi ? Avez-vous des regrets quant au choix du matériel ? Partagez votre expérience dans les commentaires. Adeline est passionnée de voyages depuis son adolescence. Après son bac, elle passe un an en Australie. Elle en revient pour faire ses études de communication avant de se lancer dans une carrière de publicitaire. En 2009, elle lâche tout et part voyager un an en solo autour du monde. Depuis 2018 elle pose ses valises à Nantes et prend beaucoup de plaisir à découvrir l'ouest de la France entre deux escapades.
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